Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, un enfant autiste n’a pas de défaillance intellectuelle. Il s’agit plus d’un dérèglement neurodéveloppemental. Ce trouble neuronal a pour effet d’interférer sur les capacités sensorielles et motrices de l’enfant, qui peuvent être résolues à l’aide d’une kinésithérapie.
Les apports de la kinésithérapie à l’enfant autiste
L’autisme est une maladie qui peut être vaincue. La kinésithérapie est un traitement idéal pour améliorer la motricité de l’enfant autiste.
Les types de traitement à entreprendre
La kinésithérapie se divise en deux branches, la kiné active et la kiné passive. Recourir à la kinésithérapie nécessite une grande prise d’engagement de la part des parents et même de l’enfant pour que la thérapie fonctionne. Dans un premier temps, la kinésithérapie passive permettra de stimuler les muscles et les articulations de l’enfant de manière délicate. Cette étape peut prendre beaucoup de temps et les séances devront être organisées périodiquement. Seul un professionnel qui est le masseur- kinésithérapeute peut faire de la kinésithérapie passive sur le patient. Il s’agira de stimuler la motricité avec des massages et peut-être par l’électrostimulation. La seconde étape, c’est la kinésithérapie active, un ensemble d’exercice et de gymnastique que l’enfant devra pratiquer chez lui et lors des séances.
Les résultats escomptés par la thérapie
Une fois que les muscles seront suffisamment stimulés par la kinésithérapie passive l’enfant devrait être capable de bouger normalement. Par la suite, la kinésithérapie active fera en sorte de fluidifier les mouvements de l’enfant, pour que ceux-ci deviennent naturels. Même si les méthodes appliquées sont similaires à ceux d’une rééducation, pour l’enfant autiste il s’agit d’un véritable apprentissage. Il faut que le corps acquière tous les mouvements indispensables au bon développement physique de l’enfant. La thérapie sera longue et peut même se prolonger sur plusieurs années. Pour ses premiers mois et ses premières années, l’enfant devrait pouvoir bouger comme tout autre enfant. Les traitements évolueront en fonction du développement du corps et l’appréhension des mouvements.
Les conseils pratiquent pour le bien de l’enfant
Prendre soin d’un enfant autiste est difficile, mais les parents doivent rester positifs en nourrissant l’espoir de vaincre la maladie un jour.
Quelques préalables à la kinésithérapie
Plusieurs étapes interviennent avant que la kinésithérapie ne puisse effectivement intervenir. Il faut d’abord que le profil médical de l’enfant diagnostiquer autiste soit établi par des médecins. Ces informations sont nécessaires pour savoir si un traitement médicamenteux est plus adéquat pour traiter l’autisme. Cela permet d’éviter des erreurs, car les contre-indications pour la kinésithérapie pourraient apparaître chez l’enfant. En effet, chaque cas est unique et il se peut que la morphologie ou les os de l’enfant ne puisse pas supporter la kinésithérapie en bas âge.
Les attitudes à adopter
La kinésithérapie ne résout pas complètement l’autisme chez l’enfant. Elle favorise et a amélioré la motricité, ce qui est indispensable pour les autres traitements. Il se peut même qu’à un moment donné, la kinésithérapie ne soit plus qu’un accessoire dans la prise en charge de l’enfant autiste. Il faut savoir qu’il existe des traitements médicamenteux pour traiter l’autisme, et la kinésithérapie devient un complément. Dans tous les cas, il faut rester positif et ne jamais montrer à l’enfant qu’un parent est désespéré par la situation. Si les parents souffrent, l’enfant souffre au moins deux fois plus, ce qui risquerait de le démotiver.